Ville solidaire et inclusive
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C’est quoi ?
Une ville où tous les citoyens, y compris les plus vulnérables, peuvent se sentir inclus, trouver leur place et avoir accès aux mêmes opportunités.
Pour qui ?
Les villes inclusives et solidaires sont pensées pour tous et accessibles par chacun. Elles sont souvent le fruit d’une dynamique collective entre différents acteurs-clés tels que les associations, les collectivités publiques, les aménageurs, les acteurs privés et bien sûr les usagers dans leur diversité, sans aucune restriction.
Qu’entend-t-on par diversité ?
La diversité peut prendre différentes formes, telles que l’âge, le sexe, la religion, l’orientation sexuelle, l’origine ethnique, la situation économique, sociale et culturelle etc. qui conditionnent notamment l’accès à l’éducation, l’accès au numérique, les inégalités scolaires et éducative.
Se nourrir, se loger ou encore se déplacer sont bien évidemment des priorités pour les acteurs solidaires qui agissent pour aider les personnes en situation de précarité. Seulement, la précarité économique et sociale ne se résume pas à cela, elle recouvre bien d’autres enjeux, notamment la marginalisation et l’isolement.
Comment construire une ville solidaire et inclusive?
La ville inclusive se fabrique donc collectivement et à plusieurs niveaux !
Cela implique d’entreprendre des actions concrètes, innovantes et solidaires pour lutter contre les inégalités sociales, favoriser la mixité sociale et changer le regard sur la diversité.
L’open data peut également contribuer à l’inclusion numérique en permettant aux citoyens d’accéder plus facilement à l’information et en favorisant l’émergence de nouveaux services numériques. Toutefois, il est important de veiller à ce que l’open data ne renforce pas les inégalités numériques en excluant les personnes qui n’ont pas accès à Internet ou qui ne disposent pas des compétences nécessaires pour utiliser les données.
Favoriser l’inclusion
La diversité et l’inclusion sont généralement mentionnées dans un même contexte et sont également liées, mais ce sont des concepts fondamentalement indépendants.
L’idée centrale de l’inclusion est que toutes les personnes, indépendamment de leur âge, de leur origine, de leur foi et de leur handicap, devraient avoir les mêmes opportunités et le même accès aux ressources. Chaque voix doit être entendue, chaque opinion doit être considérée comme également importante.
L’inclusion consiste à créer des environnements où chaque individu a la possibilité de participer pleinement et de contribuer à la société, sans être discriminé ou marginalisé. Par exemple en utilisant un langage qui soit compris et adapté aux différents publics.
Dans une société traversée par le numérique, le manque d’accès aux équipements, à la connectivité, le manque de maîtrise des outils et technologies, compliquent l’inclusion et le développement des apprentissages.
Elle ne peut avoir de sens que dans un changement radical d’attitudes et de pratiques : non plus dans l’adaptation des personnes diverses à la réalité existante des institutions et des manières de faire, mais, au contraire, dans la visée ambitieuse de modifications profondes des institutions et des comportements.
Bref, un changement culturel, nécessitant un changement de focale sur les personnes, notamment pour apaiser leurs appréhensions et leurs craintes. En fin de compte, un engagement éthique dans la relation à l‘autre. Toutefois, cela ne se fera pas du jour au lendemain, et c’est pourquoi les solutions intermédiaires (associations, accompagnateur au sein d’une commune) sont importantes pour soutenir les personnes pendant cette transition.
L’ouverture à l’accessibilité pour tous et pour chacun, qui est en même temps ouverture à la diversité, est fondamentale.